Marche en Ethiopie

Je suis un piéton et rien de plus

Arthur Rimbaud

– Que représente la marche dans l’esprit de Rimbaud, dans son imaginaire de Rimbaud dans sa manière de vivre ? C’est quelqu’un qui marche beaucoup ?

Oui, oui. Je pense que c’est à la fois psychologique et physique.

C’est psychologique, c’est à dire que Rimbaud est un homme debout qui est toujours en train de marcher et que la marche c’est traverser des paysages qui après disparaissent pour du nouveau, continuellement du nouveau. Il a fait ça dans son oeuvre poétique (…)

Physiquement il est aussi un homme de la campagne, qui a toujours beaucoup marcher, c’était un grand marcheur, Verlaine parlera de ses longues marches, et il a arpentait toute l’Europe à pied mais d’une manière invraisemblable.

Il n’y a aucun doute qu’il a aussi beaucoup marché en Afrique, là bas en Ethiopie, parce que là bas tout le monde marche et il n’y a pas beaucoup d’autres moyens. Et c’est aussi ce qui va pouvoir lui permettre de s’intégrer et d’être reconnu par les Afars et les Hissas qui sont de grands marcheurs, qui marchent tout le temps, Rimbaud marchant vite et beaucoup leur ressemblaient… »


Extrait de Rimbaud l’explorateur, 13’05, France Culture

Rimbaud en mille morceaux

Un documentaire radiophonique en 5 épisodes :

Arthur est un voyageur qui s’ignore. C’est-à-dire qu’il marche pour s’occuper. Mais lorsqu’il rêve très jeune d’atteindre le Royaume des Enfants de Cham, ce berceau de l’humanité qu’est l’Ethiopie, c’est l’aventure qu’il recherche, l’inconnu.

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